De 1966 à 1996, la France a effectué 193 essais nucléaires atmosphériques et souterrains sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa. Le 18 janvier 2012, le Sénat français a adopté un texte qui reconnaît les dégâts environnementaux causés par ces essais. Déjà, en janvier 2010, la Loi Morin avait reconnu les conséquences sanitaires en mettant en place un comité d’indemnisation des victimes. Mais 2 ans après, seulement 4 victimes sont partiellement indemnisées et le gouvernement français continue à nier l’ampleur des conséquences de ce que certains Polynésiens considèrent être « un crime contre l’humanité ».
Invités : - Jean-Philippe Desbordes, réalisateur et auteur de Les cobayes de l’apocalypse nucléaire, contre-enquête inédite sur les victimes des essais nucléaires aux éditions de l’Express : http://atomicpark.free.fr/auteur.html - Jean-Luc Sans, président de l’Association des Vétérans des essais nucléaires: http://www.aven.org/ Pour en savoir plus sur le texte adopté le 18 janvier 2012 au Sénat : http://ariihau.hotu-business.org/toofa/?q=node/1011
Interviews de témoins en Polynésie, réalisés par Stéphane Cosme.